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littérature coréenne - Page 3

  • L'Empire du Sourire - Tomes 1 et 2 de Spoon et Choi Rome

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    • l'empire du sourire,king the land,drama,manhwa,littérature coréenne,corée du sud,manga coréen,spoon,choi romeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Empire du Sourire ?

       "J'ai eu la bonne surprise de découvrir qu'un manhwa avait été adapté du drama King the Land (en général, c'est plutôt le contraire) et qu'il sortait en français chez K Factory, que je remercie beaucoup pour l'envoi."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Gu Won, fils de chaebol, ne supporte plus la multitude de sourires hypocrites qui l'entoure alors lorsqu'il va rencontrer Cheon Sarang, qui ne se départit jamais du sien mais dont la sincérité ne fait pas de doute, il va être touché en plein coeur..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Il s'agit d'un cas de figure un peu particulier puisque c'est un manhwa promotionnel, qui a été commandé et écrit pour soutenir la sortie du drama. En soit, je trouve plutôt l'idée interessante et ça fonctionne super bien avec le premier tome. Le but est de présenter des éléments différents de la série et on découvre l'enfance des deux héros. C'est mignon, les dessins sont vraiment choux et l'histoire apporte quelque chose en plus à ce qu'on a pu découvrir dans le drama tout en restant cohérente.l'empire du sourire,king the land,drama,manhwa,littérature coréenne,corée du sud,manga coréen,spoon,choi rome

       En revanche, dans le tome 2, c'est beaucoup plus problématique. On les découvre adultes et le manhwa reprend presqu'intégralement le déroulé du premier épisode, avec quelques modifications. C'est un peu moins accrocheur forcément, puisqu'on connait déjà l'histoire. Puis, on conclut tout de suite après sur le dénouement, sans aucune transition, ni explications. C'est pour le moins déroutant et je n'ose même pas imaginer la frustration de ceux qui n'ont pas vu la série et qui vont se sentir complètement floués du meilleur pan de l'histoire. Il y a quelques justifications à la fin mais peut-être qu'il aurait mieux valu qu'elles figurent dès le début."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "En conclusion, ce n'est un manhwa à lire qu'en accompagnement du drama. Si vous n'avez pas l'intention de le regarder (ce qui serait dommage cela dit, il est sympa), ça n'a pas vraiment de sens et, même comme ça, je regrette de devoir dire que seul le premier tome présente vraiment un intérêt certain."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Une Saison à l'Atelier de Poterie de Yeon Somin

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    • une saison à l'atelier de poterie, Yeon Somin, feelgood coréen, healing book, littérature coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Saison à l'Atelier de Poterie ?

       "Les feelgood coréens traduits se multiplient, pour ma plus grande joie, et j'étais tellement heureuse d'apprendre que ce roman, que je comptais lire en anglais, sortait également en français ! Merci Nami pour ce choix, et pour l'envoi de la jolie box."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jongmin a fini par craquer, elle a quitté son travail et est restée des mois enfermée dans son appartement. Puis un jour, enfin, sans savoir quoi exactement, quelque chose la pousse à sortir, et elle va se retrouver devant la porte de l'atelier de poterie de son quartier..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai été agréablement surprise par la qualité de l'écriture, la profondeur des sujets abordés et le développement de l'histoire. Ce n'est pas aussi simple, si je puis dire, que les 'feelgood' qui sont partout aujourd'hui et se ressemblent tous un peu, on est bien plus proche de la littérature coréenne généraliste que j'ai l'habitude de lire. D'ailleurs, pour moi, le sentiment de 'han', un mélange de regrets, d'amertume, difficile à définir et typiquement coréen, est bien présent ici. Peut-être que le nouveau terme à la mode de 'healing book' lui conviendrait mieux que celui de 'feelgood book'. J'ai aimé que tout ne soit pas facile, que tout ne soit pas résolu d'un coup de baguette magique, que le récit prenne son temps, comme la guérison. J'ai évidemment aussi beaucoup aimé tous les passages qui parlent de poterie et, comme je suis très influençable, j'ai envie de m'y mettre, et ceux qui parlent si bien de nourriture que j'en avais l'eau à la bouche. Ce n'est pas un coup de coeur mais c'est le genre de livres que l'on aimerait offrir aux gens qu'on aime pour qu'ils s'imprègnent eux aussi de tous ses jolis messages."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je trouve que ça ferait un excellent drama, avec une ambiance proche de celle de Our Blues ou My Liberation Notes, que j'adore. Vous ne savez pas de quoi je parle ? Il ne vous reste plus qu'à regarder."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Whale de Cheon Myeong-Kwan

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    • whale, Cheon Myeong-Kwan, littérature coréenne, passion corée, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Whale ?

       "Je n'ai cessé de voir ce roman mis en avant sur les sites des libraires anglais et pour un roman coréen, c'est chose assez rare pour m'avoir immédiatement donné envie de l'acheter, sans même lire le résumé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dès qu'elle a été libérée, Chunhui est retournée à la briqueterie. Pourtant, plus personne ne l'attend là-bas. Qu'est-il arrivé à tous ceux qu'elle aimait ? Est-elle vraiment responsable de leur disparition ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est le genre de livre où je me demande toujours si c'est moi qui n'ai rien compris ou si certains lecteurs s'inventent des significations profondes pour donner l'impression d'avoir saisi l'insaisissable. Comme pour ma part, je ne suis pas du genre à faire semblant, c'est le genre de livre que je n'aime pas, tout simplement. L'autrice nous présente Chunhui avant de repartir en arrière, et un peu dans tous les sens aussi. C'est malin parce que sans ça, j'aurais abandonné ma lecture mais là, je voulais savoir. J'ai donc péniblement tourné les pages jusqu'à la fin. L'histoire n'est pas déplaisante mais les procédés, le réalisme magique, les exagérations, la fable, l'auteur qui s'adresse à nous, le sexe omniprésent, ça m'a franchement fatiguée. Et puis surtout, je n'ai ressenti aucune empathie pour l'héroïne, qui n'est pas Chunhui mais sa mère, et je me rends compte que ça, c'est vraiment rédhibitoire pour moi. D'ailleurs, sur la fin, l'auteur parle d'elle en disant qu'elle n'est plus la jeune femme gentille et généreuse du début, qualités que je ne lui ai absolument jamais attribuées pour ma part, c'est dire comme on ne s'est pas compris ce livre et moi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "De façon aussi décevante que le reste en ce qui me concerne."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Whale" ?